Arrhenia rickenii

Cette chronique est dédiée à la biodiversité de la commune où je réside, Saint-Myon en Limagne auvergnate. Vous pouvez retrouver toutes les chroniques sur la nature à Saint-Myon en cliquant ici

Nous avons déjà attiré l’attention sur une richesse naturelle du village : les vieux murs avec notamment les colonies de lierre (voir la chronique) ou de mousse-plume soyeuse (voir la chronique). Ils hébergent bien d’autres espèces moins visibles dont un petit champignon qui pousse au milieu des touffes de mousses au sommet de ces vieux murs : l’omphale de Ricken. 

Son nom commun d’omphale traduit bien la forme de son chapeau gris-brun creusé en entonnoir comme un ombilic ou nombril (du grec omphalos) ; avec son pied court et souvent tordu , il ne dépasse pas les 3cm de haut. On le reconnaît surtout à ses lames sous le chapeau : très espacées, formant des plis fourchus et reliées entre eux (anastomoses). Il s’observe surtout en plein hiver entre octobre et février.

Il est avant tout lié aux mousses et peut aussi se rencontrer dans les pelouses moussues. Notons que sur les vieux murs moussus, on peut par ailleurs observer d’autres espèces de petits champignons mais très difficiles à identifier. 

Pour l’instant, je ne l’ai observé que dans le village voisin  d’Artonne mais il doit très probablement être présent à Saint-Myon vu la qualité des vieux murs moussus qu’on y trouve ; si vous en observez, faites le savoir via le mel du site (aller à la page d’ouverture du site, ici et cliquer sur contactez-moi). 

G Guillot. Zoom-nature.