Cette chronique s’inscrit dans le cadre du confinement lié à l’épidémie de Covid-19 en lien avec la campagne Nation Apprenante lancée par l’Education Nationale. Elle s’adresse aux jeunes confinés scolarisés en Collège et propose des activités ludiques et scientifiques en lien avec les programmes de Sciences de la vie et de la Terre. Vous pouvez retrouver toutes ces chroniques en cliquant sur ce lien

Observer attentivement un être vivant apporte une grande quantité d’informations sur qui il est, comment il est fait, comment il fonctionne, … La meilleure manière de développer le sens de l’observation c’est de DESSINER et ECRIRE car cela oblige à s’approcher au plus près pour décrire ou représenter les moindres détails de l’être vivant observé. Aussi, nous vous proposons de réaliser la première page d’un « carnet de naturaliste », une sorte de carnet de voyage dédié à l’observation du monde vivant (de la nature : d’où l’adjectif naturaliste). Nul besoin d’être un artiste doué en dessin ni un as de l’écriture : il s’agit d’une activité libre où chacun exprime avec ses moyens ce qu’il observe. Ce carnet sera le vôtre, un peu comme un carnet intime, mais il vous permettra de progresser et d’apprendre tout en y prenant du plaisir. 

Pour cette première page, nous proposons de commencer avec une plante d’intérieur même très banale. Les plantes présentent l’avantage d’être faciles à observer de près et, pour une plante d’intérieur, on peut souvent la déplacer ou tourner autour pour observer. Equipez vous de crayons à papier ou de stylos ou de feutres ou de crayons de couleur : utilisez les comme vous voulez et surtout comme vous le sentez. Sur une page, blanche ou à carreaux, du format qui vous convient, vous allez d’abord indiquer la date, l’heure et le lieu de l’observation ; si vous connaissez le nom de la plante, indiquez le en haut aussi. Ensuite, remplissez la page blanche qui va devenir VOTRE œuvre artistique et scientifique du jour !

Quelques conseils pratiques :  

– réalisez le plus possible de dessins de détail commentés avec des flèches pour indiquer les points importants qui vous ont accroché

– variez les vues : de dessus, de dessous, de profil … (et le marquer sous le dessin)

– rédigez des petits textes dans des bulles pour décrire des choses que vous ne pouvez pas dessiner ou des impressions, des comparaisons (ça me fait penser à …. ; on dirait … ; …)

– chaque fois que vous pouvez, indiquez la longueur réelle (se munir d’une règle pour mesurer ce que vous dessinez) 

– si vous n’utilisez pas de couleur, indiquez les par des légendes fléchées

– n’oubliez pas de signer en bas

– vous pouvez aussi inviter vos parents à faire une page de leur côté et vous l’ajouterez comme complément à la vôtre : vous pourrez comparer ce que vous avez vu et ce qu’ils ont vu de leur côté !

Un seul mot d’ordre : LIBEREZ VOUS et FAITES VOUS PLAISIR !

ATTENTION : cette activité n’a rien à voir avec les dessins d’observation (au microscope, à la loupe, …) que vous faites en cours et qui servent à communiquer une observation précise lisible et compréhensible par tous ; ici, il s’agit d’expression libre pour vous-même !

Pour que vous compreniez la tâche à accomplir, je vous présente un exemple réalisé aujourd’hui, 27/03/2020, en confinement comme vous, sur une plante d’appartement en pot, surnommée « lierre suédois » (Plectranthus verticillatus). Je ne suis pas du tout doué (mais vraiment pas du tout !) en dessin : il faudra donc être indulgent et vous allez probablement faire bien mieux que moi en qualité artistique. Je joins quelques photos de la plante à partir de laquelle j’ai réalisé cette modeste page de carnet de naturaliste.

Conservez précieusement votre première page car elle risque d’être suivie de nombreuses autres si vous y prenez goût !

D’autres activités en lien avec cette pratique vont prochainement être mises en ligne. A suivre !

G. Guillot. Zoom-nature