Cette chronique est dédiée à la biodiversité de la commune où je réside, Saint-Myon en Limagne auvergnate et sur la commune voisine d’Artonne. Vous pouvez retrouver toutes les chroniques sur la nature à Saint-Myon en cliquant ici

Le confinement prolongé peut conduire au désœuvrement ou au sentiment d’être inutile. D’aucuns, au contraire, en profitent pour redoubler d’inventivité et de créativité comme en témoigne D. Remeaud, Saint-Myonnais. 

Etiquette pyrogravée réalisée par D. Remeaud (photo D Remeaud)

Reprenant l’idée des étiquettes semées dans la nature (voir la chronique La valse des étiquettes), il a testé sur des plaquettes de bois d’écrire les noms en pyrogravure : le résultat est plus que satisfaisant ; du grand luxe par rapport aux étiquettes rédigées au pied levé avec des feutres ad hoc que nous avions mises en place.

Rien à voir avec nos étiquettes « sauvages » … mais non destinées à durer !

Voilà une excellente initiative que nous pourrions développer « prochainement » : installer de telles étiquettes de haute qualité sur des plantes sauvages répertoriées dans les rues du village et qui pourraient faire l’objet d’un circuit de découverte. Un projet pour nous tenir en haleine en attendant ! 

Hôtel grand luxe ! (photo D Remeaud)

Mais Dominique R. ne s’est pas arrêté là : il vient de créer un magnifique hôtel à insectes au design vraiment recherché. Voilà une autre idée à creuser pour le post-confinement : organiser avec les personnes volontaires compétentes en bricolage (pas comme moi !) un atelier avec les enfants du village pour créer un hôtel à insectes que l’on installerait sur la place de la salle des fêtes.

Si d’autres de nos lecteurs de Saint-Myon ont eu d’autres idées ou réalisations, faites le savoir via le mel du site. 

G Guillot. Zoom-nature.