Large fossé appelé (rase) en Limagne auvergnate au milieu des cultures

20/01/2023 En France, 45% de la superficie du territoire (près de 27 millions d’hectares en 2019) est occupée par des terres arables soit en herbe pour l’élevage soit en cultures permanentes. Actuellement, l’agriculture intensive domine sur la plus grande part de cette surface agricole utilisée (SAU). Dans un contexte de fort déclin de la biodiversité, voire d’effondrement, on se raccroche avec l’énergie du désespoir aux éléments semi-naturels ou infrastructures agroécologiques restant dans ces paysages, ces taches ou lignes d’habitats avec une végétation spontanée : haies, bandes herbeuses, bosquets, bords et entrées de champs, mares, arbres isolés, murettes de pierre, … et les fossés, qui représentent globalement moins de 3% de la SAU. Si les deux premiers occupent largement le devant de la scène des recherches et de la médiatisation, les fossés sont restés jusqu’à récemment largement oubliés et négligés. Pourtant, ils conjuguent trois critères qui en font des éléments semi-naturels d’intérêt majeur du point de vue de la conservation de la biodiversité : ils sont omniprésents dans de nombreux paysages agricoles, ; ils étendent leur réseau linéaire à travers les cultures et peuvent représenter des milliers de kilomètres ; et enfin, élément clé, ce sont des milieux humides ce qui les relie à toutes les problématiques autour de la gestion de l’eau. 

Le marais d’Orange en Limagne nord : un ancien marais entièrement drainé et quadrillé de fossés, imperceptibles dans le paysage

Pour combler ce déficit d’information et de sensibilisation du grand public à propos de ces éléments clés que sont les fossés dans les paysages agricoles, Zoom-nature va donc leur consacrer une série de chroniques ; cette première chronique va s’attacher à une approche historique et sociale. 

Imaginaire défavorable

Fossé à roseaux : habitat d’oiseaux des marais comme la rousserolle effarvatte

Commençons ce voyage dans le monde des fossés avec l’étymologie et les expressions associées qui en disent souvent beaucoup sur la perception sociale de cet élément de paysage. J’ai croisé les informations fournies par le site du CNTRL et le Robert, le dictionnaire culturel en langue française, pour éclairer l’histoire linguistique associée au mot fossé.  Il apparaît à la fin du 11ème siècle sous la forme fosset avec le sens de divergence de vue. Il dérive du latin fossatum, participe passé de fossare, fréquentatif de fodere, creuser (que l’on retrouve dans fouir et fosse). 

Au sens premier, qui nous concerne pour la suite, un fossé est défini comme « une fosse creusée en long, pratiquée dans le sol pour délimiter des terrains ou faciliter l’écoulement des eaux ». A noter que dans l’Ouest du pays, on nommait fossé une haie bordant un fossé (par métonymie de sens) et on l’appliquait à un talus longeant une voie ; dans cet usage, on désignait le « vrai » fossé par l’expression « creux du fossé ».

Par analogie, fossé désigne aussi une « tranchée qui borde une route » (fossé de voirie), une large tranchée creusée au pied d’un ouvrage fortifié et servant de ligne de défense ou constituant un obstacle pour les blindés (fossé anti-char). Au figuré, fossé renvoie à une divergence de vue entre deux personnes dans la façon de penser. D’emblée, on note une rhétorique plutôt défensive, de retranchement, d’obstacle à la libre circulation qui se retrouve d’ailleurs dans l’image qu’en ont nombre d’agriculteurs : certes utiles (drainage), ils « prennent du terrain », « gênent la circulation des engins », « sont colonisés par de la végétation »…

Diverses expressions populaires confirment cette vision plutôt négative. « Ce qui tombe dans le fossé est pour le soldat » : ce qu’on laisse tomber est pour celui qui le ramasse ; « Au bout du fossé, la culbute » : une entreprise hasardeuse peut entraîner des conséquences fâcheuses ; « Sauter le fossé » : prendre une décision hasardeuse au terme de longues hésitations ; aller au fossé ou se coucher dans le fossé (pour une voiture). Bref, si on veut réhabiliter les fossés pour leur valeur écologique, il va falloir prendre en compte ces représentations négatives pour les dépasser et en proposer des nouvelles positives. 

Pour autant, l’importance agricole des fossés en a fait des éléments marquants dans la vie quotidienne de nos aïeux à la campagne et fossé se décline ainsi en une multitude de noms locaux, plus ou moins patoisés : roubines dans la basse vallée du Rhône, watringues ou watergang dans les zones poldérisées du Nord, ballats ou ruisseaux dans le Languedoc, achenaux dans le Marais Poitevin, … Au Canada francophone, on l’écrit fosset. Sinon, dans les synonymes plus généraux, on a rigole, sangsue, douve, noue, … Le saut-de-loup est un large fossé destiné à interdire l’accès d’une propriété, sans masquer la vue.

Histoire 

Le tracé rectiligne et parallèle au chemin signe son origine artificielle

Contrairement aux cours d’eau auxquels ils ressemblent (voir ci-dessous), les fossés résultent d’une intervention humaine ce qui explique leur tracé presque rectiligne, tiré au cordeau. On en distingue deux grands types : les fossés de voirie et les fossés agricoles.

Fossé de route avec un collecteur latéral

Les fossés de voirie sont directement associés aux chemins et routes qu’ils suivent en parallèle ; ils font partie de ce qu’on appelle la dépendance verte de la route et sont destinés à capter l’eau qui ruisselle sur la chaussée et à l’évacuer rapidement via notamment des saignées latérales. Dans la suite de cette chronique et de celles à venir sur les fossés, nous ne les évoquerons pas ou très peu : leur entretien relève des collectivités publiques et les problématiques environnementales associées sont assez différentes avec le problème des polluants des routes et l’entretien des accotements et bords de routes associés ; il n’empêche qu’ils sont très nombreux et aussi importants d’un point de vue écologique. D’ailleurs, ceux qui longent par ailleurs une parcelle cultivée en parallèle de la voie de circulation, servent aussi de fossés agricoles. De toutes façons, ils sont connectés entr²e eux pour leurs écoulements et appartiennent donc à un seul et même réseau hydrologique.

Evacuer au plus vite l’eau de l’amont et celle qui vient des drains latéraux (tuyau blanc à gauche)

Les fossés agricoles ont été conçus pour délimiter les parcelles et, surtout et avant tout, pour la collecte et l’évacuation de l’eau des parcelles qu’on appelle l’assainissement agricole,  une expression très discutable d’un point de vue écologique (tout comme produit phytosanitaire …).Il s’agit évacuer des parcelles l’eau du ruissellement lors des épisodes de précipitations et/ou l’eau captée et infiltrée par drainage de subsurface (tuyaux poreux enterrés peu profondément qui se déversent dans les fossés) et l’eau des nappes souterraines proches de la surface à partir de fossés profonds descendant en-dessous du niveau de la nappe. Cette volonté d’évacuer à tout prix l’eau en excès se justifie (économiquement seulement) car le drainage permet d’accroître considérablement les rendements sur les terres humides en limitant l’engorgement des sols (et l’anoxie ou manque d’oxygène), en prévenant l’érosion des sols à nu et en allongeant le temps pendant lequel les engins agricoles peuvent intervenir sur les terres. Par ailleurs, surtout dans les régions méditerranéennes, on utilise des fossés pour amener de l’eau d’irrigation depuis des canaux ou réservoirs ou en captant les écoulements par gravité (dans le sens de la pente), une pratique qui s’est beaucoup développée dans les vignobles, vergers ou prairies artificielles. 

En France, de grandes opérations de drainage intensif, souvent commencées dès le Moyen-âge et amplifiées avec la révolution agricole au milieu du 20ème siècle, ont conduit à la transformation de grandes zones humides de haute valeur écologique en terres cultivées, très fertiles et productives. 50% des zones humides françaises ont disparu au cours des 30 dernières années. A ce titre, on ne peut que, d’un point de vue écologique, considérer que le drainage a été et continue d’être une pratique à très fort impact négatif sur les paysages qu’il transforme complètement sans parler des effets indirects sur la qualité des eaux et le régime des cours d’eau qui reçoivent au final ces eaux drainées. En fait, en Europe, après la grande déforestation qui a culminée au Moyen-âge, le drainage des zones humides pour leur « valorisation agricole » a initié la seconde grande transformation radicale des paysages avant l’expansion galopante de l’urbanisation et de l’artificialisation des sols, la troisième vague …

La plaine de Sarliève aux portes de Clermont-Ferrand : tout ce qu’il reste d’un ancien lac

Pour autant, les fossés agricoles créés à cette occasion sont restés, même si une partie a été détruite suite au développement du drainage de subsurface ; désormais, ironie de l’histoire, ils sont devenus au contraire des outils potentiels pour la conservation de la biodiversité, notamment celle liée aux zones humides. 

Toutes les parties basses et en cuvette de la Limagne ont été intensivement drainées et sont devenues des zones d’agriculture intensive

Écosystèmes humides uniques 

Fossé/cours d’eau : de fortes similitudes

L’eau canalisée vers les fossés les transforme en zones humides avec un écoulement plus ou moins permanent selon les épisodes de précipitations ou l’étendue du bassin-versant. Les conditions physico-chimiques qui règnent dans les fossés les rapprochent écologiquement des petits plans d’eau et des cours d’eau dont ils combinent les caractéristiques respectives ce qui en fait des écosystèmes « hybrides » uniques.

A cela, il faut ajouter un autre trait singulier : du fait de leur structure linéaire et étroite, ils traversent ou sont longés par des environnements variés et différents (cultures, autres éléments semi-naturels comme haies de bordure, bandes herbeuses, …) avec une surface de contact très importante : on parle d’écotones, i.e. de zones de transition entre deux écosystèmes voisins. Ceci induit un enrichissement de la faune et de la flore via le tissage de nombreuses interactions nouvelles entre espèces des milieux contigus. Cette structure linéaire en fait aussi des corridors idéaux pour la dispersion des espèces comme c’est le cas pour les graines des végétaux (voir un exemple).

Leur structure en 3D avec un fond aquatique ou subaquatique, des berges et des bordures terrestres mais sous l’influence de l’eau du fond (voir ci-dessous) ; ainsi se mettent en place des strates successives avec des végétations différentes en allant du fond vers les bords soit autant de microhabitats qui rendent ces écosystèmes très complexes.

Massifs d’iris et herbiers immergés

Même s’ils subissent l’impact indirect des cultures avoisinantes et des opérations d’entretien, ils connaissent néanmoins bien moins de perturbations profondes et brutales que les parcelles avoisinantes soumises au régime de l’agriculture intensive. De ce fait, ils deviennent des abris et zones refuges majeurs avec des ressources alimentaires variées disponibles toute l’année.  

Pour toutes ces raisons, les fossés sont devenus au cours des deux dernières décennies un sujet de choix en recherche agroécologique (on peut y pratiquer assez facilement des expériences grandeur nature), notamment dans le domaine d’une discipline émergente : l’écohydrologie, la science qui étudie les interactions entre les cycles hydrologiques et les écosystèmes. 

Versus cours d’eau 

Fossés et cours d’eau partagent un certain nombre de ressemblances et appartiennent de facto au même réseau hydrographique, les premiers s’écoulant au final dans les seconds. Néanmoins, les chercheurs et les administrations les différencient, avec plus ou moins de facilité, sur la base de quelques grands critères.

On définit un fossé comme une voie d’eau non alimenté par une source contrairement à un cours d’eau : un fossé « ne prend sa source nulle part ». Cette distinction s’avère délicate avec les fossés de drainage installés dans des zones humides non complètement asséchées où subsistent de nombreuses mouillères et sources dont l’eau finit bien par rejoindre ces fossés. On peut coupler ce critère avec celui de l’écoulement qui est plutôt intermittent pour les fossés avec des périodes d’à sec prolongées ; mais là aussi, certains cours d’eau connaissent aussi des périodes sans écoulement, un phénomène qui s’amplifie avec le changement climatique ; inversement, certains fossés peuvent rester en eau toute l’année dans des zones très humides ou avec une nappe presque affleurante. Ces deux différences ont une conséquence écologique essentielle : normalement, dans les fossés, il n’y a pas, de ce fait, de populations permanentes de poissons. En retour, cette absence les rend favorables à l’installation des amphibiens (grenouilles, crapauds et tritons) dont les œufs et jeunes sont prédatés par les poissons. 

Les fossés sont des constructions humaines et ont donc été creusés ce qui rend leur confère une morphologie bien particulière : pas de méandres ou de sinuosités mais un cours droit avec un profil transversal très uniforme pour un fossé donné. Cependant, certains ruisseaux ont subi des rectifications de cours drastiques (suppression des méandres, recalibrage) qui en font de véritables fossés ; ou bien, dans les zones très drainées, ils deviennent des fossés un peu plus larges que les autres mais au parcours sinueux. 

Comme le fossé a été creusé « sur place » et ne reçoit des éléments solides en suspension que depuis les parcelles avoisinantes, le substrat du fond diffère très peu de celui des parcelles. Un cours d’eau, via les processus d’érosion/transport et sédimentation depuis sa source a un lit dont le substrat peut être très différent avec, par exemple, des dépôts de sable venus de bien en amont. 

Enfin, au niveau de la végétation des fossés, la proportion relative des espèces aquatiques par rapport aux espèces terrestres est inférieure à 75% pour deux raisons : de nombreuses plantes terrestres peuplent les berges (les parois latérales) pentues et les faibles surface et volume d’eau disponibles dans le bief du fossé impactent le nombre de plantes aquatiques ; dans les cours d’eau, cette proportion est généralement supérieure à 75%. Dit autrement, la flore aquatique des fossés est plus pauvre que celle des cours d’eau. 

Herbiers aquatiques (ici, du cresson)

Zones de non droit 

Ici, une bande herbeuse large sépare la bordure de ce champ, fortement traitée, du fossé à droite : une barrière efficace pour limiter la contamination du fossé

Il reste une différence majeure entre fossés et cours d’eau : les fossés n’ont pas de définition législative ou réglementaire en droit français ce qui est révélateur du peu d’intérêt qu’on leur accordait. Certes, plus on va vers l’amont d’un bassin versant, plus la distinction ruisseau/fossé devient difficile. Mais, en termes de cadre réglementaire, cela change beaucoup de choses, la gestion des fossés n’étant soumise qu’à des contraintes minimes. Souvent, par des tours de passe-passe, on a « transformé administrativement » un ruisseau en fossé pour que les agriculteurs n’aient plus les contraintes inhérentes aux cours d’eau. Ceci signifie que les fossés ne sont pas pris en compte globalement alors qu’ils subissent de plein fouet les conséquences néfastes de l’agriculture intensive avec notamment les entrées de pesticides et d’engrais. 

Ce fossé de voirie a été copieusement traité en même temps que le champ de maïs attenant : typiquement un acte délibéré et pas un accident

Ainsi, un agriculteur peut légalement épandre des pesticides jusqu’au ras d’un fossé (donc au plus près de l’eau qui s’y écoule) sans avoir à respecter une bande enherbée de protection comme pour un cours d’eau. Le cadre réglementaire les concernant se limite surtout à leur entretien, i.e. aux interventions dans les fossés (voir la seconde chroique). En effet, il y a obligation de les entretenir en vue de préserver la qualité de l’eau. On peut intervenir à sa guise à condition de ne pas impacter le milieu aquatique qui recevra les eaux captées par ces fossés ; mais comme il est quasi impossible de démontrer que telle intervention a eu un effet en aval, on peut même désherber les fossés chimiquement, i.e. épandre un herbicide directement « sur l’eau » du fossé. Créer de nouveaux fossés, recreuser ou combler d’anciens fossés peut requérir une déclaration ou autorisation sous les mêmes conditions très vagues. Enfin, les propriétaires des fossés sont soumis au Code Civil qui définit des servitudes et impose de maintenir les fossés dégagés pour ne pas gêner l’écoulement l’eau. On notera que toutes ces obligations ne visent en fait qu’à maintenir optimales la fonction évacuatrice d’eau originelle des fossés sans aucune véritable considération des impacts environnementaux.  

Abondance 

Pris individuellement, l’emprise d’un fossé donné peut paraître dérisoire à l’échelle d’une plaine cultivée vu ses dimensions transversales réduites. Mais si on prend de la hauteur et que l’on considère le réseau des fossés et leur longueur totale, alors ils prennent une tout autre dimension, et d’autant plus si on intègre les surfaces latérales de contact (écotones : voir ci-dessus) qui les accompagnent. 

Historiquement, les fossés agricoles de drainage ont été créés évidemment dans des régions humides avec des reliefs de bas-fonds où l’eau stagnait sur des sols riches en argiles qui retiennent l’eau mais aussi dans des régions méditerranéennes pour évacuer les pluies d’orages souvent très importantes ou canaliser le ruissellement pour le récupérer pour l’irrigation. On les a aussi beaucoup développés dans de nombreuses zones moins humides pour contrôler l’érosion des sols par le ruissellement comme dans le Midi en région viticole. Actuellement, on trouve des réseaux de fossés agricoles conséquents sur 10% du territoire agricole cultivé soit environ 300 000 hectares drainés et 400 000 hectares irrigués par gravité. 

Pour apprécier les longueurs considérables qu’ils peuvent représenter à l’échelle de régions agricoles, voici quelques données citées dans la remarquable synthèse bibliographique sur les fonctions des fossés (voir bibliographie) que nous avons « pillé » pour rédiger cette chronique : 25 mètres par hectare (m/ha) en Loire-Atlantique, 140m/ha dans le Languedoc et 375m/ha sur les côteaux du Beaujolais pour lutter contre l’érosion. Localement, dans certaines anciennes « vastes cuvettes marécageuses » fortement drainées depuis des temps historiques comme la Grande Limagne en Auvergne (voir l’exemple de la plaine de Sarliève), ils sont omniprésents et s’imposent dans le paysage de loin via les rideaux de roseaux qui les accompagnent souvent : voir à ce propos la chronique sur la plaine de Sarliève près de Clermont-Ferrand. 

Les auteurs de la synthèse mentionnée ci-dessus soulignent la difficulté à cartographier les fossés à partir de l’imagerie spatiale : dans le cas d’un paysage avec du relief, des haies et des fossés étroits végétalisés, seulement 55% réussissent à être détectés vus du ciel. C’est dire aussi leur degré d’intégration dans les paysages … au point que souvent nous ne les « voyons » même plus quand nous traversons à pied ces paysages. Alors, espérons que cette première chronique incitera à changer de regard sur ces éléments semi-naturels si attachants et riches de promesses écologiques si on veut bien s’en soucier autrement qu’en les malmenant. 

Dans une prochaine chronique, nous entrerons dans l’intimité des fossés en découvrant leur structure, leur diversité et la gamme étendue des processus naturels qui s’y expriment. 

Bibliographie

Synthèse bibliographique des différentes fonctions des réseaux de fossés aux échelles du fossé élémentaire et du réseau Jeanne DOLLINGER (INRA) Cécile DAGES (INRA) Jean-Stéphane BAILLY (AGROPARISTECH) Philippe LAGACHERIE (INRA) Marc VOLTZ (INRA) ; 54 pages. 2014. Document élaboré dans le cadre de l’action INRA – ONEMA (2013-2015) « Méthodologie de diagnostic et de gestion des réseaux de fossés agricoles infiltrants pour la limitation de la contamination des masses d’eau par les pesticides »