Astraeus hygrometricus

Cette chronique est dédiée à la biodiversité de la commune où je réside, Saint-Myon en Limagne auvergnate et sur la commune voisine d’Artonne. Vous pouvez retrouver toutes les chroniques sur la nature à Saint-Myon en cliquant ici

Au pied des falaises de Cacherat, côté Artonne, au milieu des tapis de lichens buissonnants sur les vires rocheuses, on peut observer en automne un très curieux champignon : l’astrée hygrométrique ou fausse étoile de terre ou étoile de terre baromètre ou encore champignon-baromètre.

Effectivement, il ressemble à une étoile sombre aux branches craquelées avec, au centre, une poche arrondie percée d’un orifice par où peuvent s’échapper les spores microscopiques. Par temps sec, les « bras » se retournent vers l’intérieur et se rejoignent au centre formant une boule découpée. Au contraire, par temps humide, il se déploie comme une fleur et tend même à se soulever en courbant les extrémités de ses bras. Il persiste assez longtemps ainsi parfois jusqu’au printemps suivant ! 

Peu commun et associé aux endroits sableux, il est ici lié au granite rouge décomposé qui forme un sable grossier. Nicole Dauphin l’a observé sur la pente rocheuse au dessus de la Source Desaix, tout près de la station à gagée de Bohème (voir la chronique sur cette plante) ce qui étend sa répartition jusque sur la commune de Saint-Myon. Une rareté originale de plus pour ce site décidément surprenant (voir aussi la chronique sur les fougères du site) !

Si vous voulez en savoir bien plus sur cet étonnant champignon, vous pouvez lire dans la partie scientifique de zoom-nature une chronique très détaillée sur cette espèce

G Guillot. Zoom-nature.