Cette chronique s’inscrit dans le cadre du confinement général lié à l’épidémie de Covid 19. Sous la rubrique générale « Jardin de déconfinement » je propose des activités dans votre jardin, si vous avez l’immense privilège d’en avoir un, même hyper modeste, où vous pouvez vous échapper un peu. Il s’agit de « profiter » de cette occasion pour (re)découvrir son environnement immédiat et mieux appréhender la biodiversité ordinaire (condamnée à l’être de moins en moins). 

La semaine dernière, nous avons commencé à suivre jour par jour les découvertes de Tom dans son « jardin de déconfinement » à Clermont-Ferrand (voir la chronique semaine 1). Nous poursuivons cette semaine car notre téléreporter se montre très actif !

Jour 7

J’imagine que tu as dit en prenant la photo : « une araignée » ? Si oui, c’est … tout faux ! Ce n’est pas une araignée du tout ! Tu vas me répondre : « elle a bien huit pattes comme tu m’as appris » ? Oui, mais si tu regardes il y a des détails qui ne collent pas avec une araignée : le corps  est d’un seul bloc tout rond alors que les araignées ont un rétrécissement qui sépare la tête et le thorax de l’abdomen ; surtout, si tu regardes bien, on voit sur le dessus de la tête deux gros yeux noirs : or, toutes les araignées ont six à huit yeux (eh oui) et ils sont à l’avant de la tête et pas dessus ! Il s’agit en fait d’un opilion (nom scientifique) plus connu sous le surnom de faucheux ; mais, ce n’est pas un faucheux classique car il a des pattes relativement courtes. Il existe de nombreuses espèces proches pas faciles à identifier : il s’agit probablement du faucheux épineux (Odiellus spinosus : son nom latin scientifique officiel !). Je pense d’autant plus que c’est lui car il habite les parcs et jardins et autour des bâtiments en ville ; il vit au sol mais peut grimper sur les murs. 

Pourquoi je dis que les faucheux ne sont pas du tout des araignées alors que tout le monde les appelle « des araignées à longues pattes » ? En fait, pour les scientifiques, les faucheux font partie du grand groupe des arachnides mais sont plus proches parents des scorpions que des araignées même s’ils ne sont pas venimeux, je te rassure. D’ailleurs, contrairement aux araignées, les faucheux n’ont pas non plus des crochets à venin ! Autrement dit, les faucheux sont aussi différents des araignées que des chevaux le sont des vaches.

NB : pour les personnes intéressées, vous pouvez lire la chronique scientifique « les faucheux ne sont vraiment pas des araignées » 

Jolie petite plante fleurie ; as-tu senti le parfum des fleurs ? C’est une espèce cultivée mais qui se ressème toute seule, année après année : l’alysson maritime ou corbeille d’or. Son premier nom indique qu’à l’état sauvage elle vit sur les côtes dans les endroits sableux. C’est une plante intéressante pour les insectes car ses fleurs contiennent beaucoup de nectar (liquide sucré) : elle attire donc beaucoup les abeilles ! Surveille cette plante dans les jours à venir pour voir si elle reçoit des visiteurs ! 

Regarde bien les fleurs : elles ont quatre pétales blancs disposés en croix ce qui est typique de toutes les espèces de la famille des crucifères (crux veut dire croix), comme le colza ou les choux. 

Jour 8

Tu te souviens que la semaine dernière, tu avais photographié une abeille posée sur une feuille d’arbuste et on se demandait ce qu’elle faisait. Elle devait se reposer … avant d’aller butiner ces fleurs de pissenlit ! Elle a l’air bien occupée : avec sa langue, elle récolte le nectar sucré au fond des fleurs et avec ses pattes elle ramasse les grains de pollen, la poudre produite par les fleurs pour se reproduire. Le nectar lui sert à se nourrir et à préparer le miel tandis que le pollen sert surtout à nourrir ses larves (ce qu’on appelle le couvain) car c’est riche en protéines comme de la « viande » ! Pour qu’elle trouve des fleurs, il ne faut pas tondre trop souvent et laisser le plus possible de fleurs sauvages. 

Belle photo de cette chenille ; je me demande si ce n’est pas la même que la semaine dernière ? En tout cas, il s’agit d’une chenille de papillon nocturne de la famille des noctuelles et on ne peut pas dire de quelle espèce il s’agit. Il faudrait l’élever et attendre qu’elle se métamorphose en chrysalide puis en papillon pour savoir à quelle espèce elle appartient ; mais le problème c’est que tu ne sais pas ce qu’elle mange ! Il vaut mieux faire comme tu as fait : la relâcher dans son milieu où elle saura retrouver sa nourriture. Vu sa taille, elle ne doit pas être loin de se métamorphoser en chrysalide ! 

Drôle de fleur avec ses feuilles pas vertes mais presque violettes ! On dirait vraiment des feuilles de trèfle en trois parties mais les fleurs des trèfles n’ont pas du tout cette allure. La fleur jaune a cinq pétales : c’est un oxalis à petites cornes. Les cornes , tu ne les vois pas ici car ce sont les fruits qui vont venir après les fleurs. Les anglais la surnomment « sleeping beauty » : ça veut dire « la beauté endormie ». Joli nom pour dire que ses feuilles, comme tu peux le voir sur ta photo, se replient comme un parasol dès qu’elles ne sont plus au soleil ; on dirait que la plante s’endort. Si tu vas la voir demain à un moment où elle est en plein soleil, refais une photo pour comparer : normalement, les feuilles seront bien étalées. C’est une plante très commune en ville, souvent au pied des murs, sur les trottoirs, dans les jardins, …

Jour 9

Eh oui, c’est le printemps qui s’avance : les arbres fleurissent les uns après les autres. Là, c’est le gros poirier au bout de ton jardin qui commence à fleurir. Souvent, les gens confondent poiriers et pommiers quand ils sont en fleurs. Je vais te donner deux astuces pour les distinguer l’un de l’autre. D’abord, le poirier fleurit en général plus tôt que le pommier : ici, dans notre jardin, les pommiers sont loin d’être fleuris. Mais surtout, il faut regarder la couleur des étamines des fleurs : les étamines sont les fines tiges dressées au centre de la fleur avec au bout une petite boule qui renferme le pollen, la poudre qui sert à la reproduction de la fleur. Eh bien, sur des fleurs fraîches, ces petites boules des étamines sont jaunes chez le pommier et rouges chez le poirier comme sur les deux photos que j’ai rajoutées de mon côté. Pour s’en rappeler, il y a une astuce : ROUGE avec un R comme dans POIRIER !

J’espère que les gelées d’hier matin et de ce matin ne les ont pas abimées car les fleurs sont fragiles et craignent le froid ; dans ce cas, cela voudrait dire qu’il n’y aura pas de poires cet automne ! Mais comme tu es en ville, les températures baissent moins bas la nuit et les fleurs n’ont peut être pas gelé. Pour le savoir, il faudra les suivre une fois fanées et voir si elles se transforment en bébés poire. 

Bonne idée que de photographier l’écorce d’un arbre : on oublie trop souvent de l’observer en se contentant de regarder l’arbre de loin. L’écorce c’est comme la peau de l’arbre et la toucher, la caresser, c’est une manière d’entrer en contact avec lui. Je ne sais pas si il aime ou pas mais c’est une manière de faire attention à lui : il est un être vivant comme nous. Les écorces nous offrent aussi de beaux paysages où on peut se promener avec un peu d’imagination : ta as bien fait de la photographier de près car ainsi on est encore plus perdus, sans point de repère. Ici, je vois comme des rivières qui coulent vers le bas avec des ravins ombragés. Et toi, tu vois quoi ? Si tu mets la photo dans le sens horizontal comme ci-dessous, tu peux voir d’autres paysages ! 

Bon, on est parti à rêver mais je n’ai toujours pas dit de quel arbre il s’agissait. Son écorce fait penser à des cordes entrelacées ou tressées (comme des nattes) : c’est le robinier faux-acacia. C’est lui qui fait ces fruits secs en forme de gousses que l’on voit sur ta photo du jour 1 avec le gendarme. (voir la chronique de la semaine 1).

NB : Les personnes intéressées pour en savoir plus sur les écorces peuvent lire les trois chroniques dans la partie scientifique du site. 

Au fait, as-tu remarqué la petite toile d’araignée en forme de tunnel dans un recoin de l’écorce : elle s’ouvre en entonnoir et se prolonge par des fils étalés qui servent de fils d’alarme : l’araignée se tient au fond du tunnel et attend d’être avertie du passage d’une proie pour sortir et se jeter dessus. Cette araignée, une ségestrie (son nom officiel) fait partie du groupe des « tubitèles » (tubi pour tube). 

Jour 10 

Evidemment, tu as du tout de suite dire : un mille-pattes ! Et c’est juste mais ce nom s’applique à de nombreux petits animaux qui ont en commun d’avoir « plein de pattes » (et pas mille en tout cas : ça ferait beaucoup !) et le corps découpé en nombreux anneaux (on dit des segments). On distingue deux grands groupes de mille-pattes : ceux qui ont une paire de pattes par anneau ou segment (une de chaque côté) comme les scolopendres ; ceux qui ont deux paires de pattes par segment et qu’on appelle les diplopodes (diplo = double et pode = pied) comme les iules (nom masculin : on dit un iule !). Si tu zoomes sur ta photo (je l’ai fait ci-dessous), on voit nettement que sur un côté, les pattes sont deux par deux : donc c’est un diplopode du groupe des iules. Les livres disent qu’il y a cinquante segments : si tu as le courage de les compter, vérifie !

Tous ces animaux ont l’habitude quand ils se sentent en danger de s’enrouler en spirale comme le montre très bien ta seconde photo. Cette espèce se reconnaît très facilement à sa couleur brun clair et à ses taches régulières rouges (une par segment de chaque côté) : c’est la blaniule mouchetée. Le nom blaniule est construit sur le mot iule. Elle fait partie de ce que l’on appelle la faune du sol, c’est-à-dire l’ensemble des petites bêtes qui vivent dans la terre ou en surface : vers de terre, cloportes, mille-pattes, fourmis, … On la surnomme aussi l’iule des fraises car elle se nourrit des racines ou des fruits de diverses plantes cultivées dont les fraises. Mais comme elle est bien sympathique et pas dangereuse, tu peux bien lui laisser quelques unes de tes fraises ! Tu sauras maintenant que lorsque tu trouveras tes fraises avec des galeries creusées, c’est sûrement la trace des blaniules ! En fait, elles ne mangent les fruits qu’au printemps car le reste de l’année, elles se nourrissent des débris notamment dans les tas de compost.

Te souviens tu qu’on a déjà parlé de cette plante le jour 1 : elle était devant les violettes (voir la chronique) mais toute petite. Là, elle a du grandir et elle s’est fortement divisée en montant (on dit ramifiée, comme les bois d’un cerf). Si tu coupes une tige de cette plante, il s’en échappe un liquide blanc épais, comme du lait (on dit du latex) ; mais, ATTENTION ce « lait » est toxique et brûle la peau ; donc, ne le fais pas ou demande à ton papa de le faire pour toi ; il ne faut pas y goûter (poison) ni se frotter les yeux car ça brûle. C’est un moyen de défense pour cette plante contre les attaques des petits animaux mangeurs de feuilles. Il s’agit de l’euphorbe des jardins, une des nombreuses espèces d’euphorbes que l’on peut trouver, la plus commune en ville et dans les jardins. On voit tout en haut des sortes de mini-boules jaunes : elles correspondent aux fleurs très spéciales et qui ne ressemblent pas à des fleurs classiques ! 

Jour 11

Tu m’as envoyé une photo d’un papillon de nuit qui devait être intéressant mais malheureusement la photo était trop floue. Il reste une belle fleur jaune : la chélidoine ou herbe aux verrues. On l’appelle ainsi parce que si on casse une tige ou une feuille, il sort un lait jaune orange très toxique (comme chez l’euphorbe des jardins d’hier) et autrefois on s’en servait pour « brûler » les verrues sur la peau. Mais attention, c’est vraiment toxique et dangereux : donc mieux vaut ne pas y toucher ! La photo montre un groupe de fleurs dont une est ouverte, quatre sont déjà fanées et une dernière, à gauche, en bouton qui va fleurir. Ainsi, on voit qu’une plante ne fleurit rarement d’un seul coup mais progressivement : en gros, une fleur par jour. Cette fleur a quatre pétales jaunes, des étamines (jaunes elles aussi), ces filaments terminés par une boule de pollen, et au milieu, une sorte de tige verte terminée par une petite boule. Cette boule sert à capturer les grains de pollen (minuscules) transportées par les abeilles par exemple qui vont d’une fleur à une autre : grâce à cette capture, les futures graines à l’intérieur (les ovules) de la tige verte vont se transformer en graines. Quand la fleur fane, les pétales et les étamines tombent mais la tige verte reste : elle va grandir et les graines à l’intérieur vont se développer ; elle deviendra un fruit sec avec des graines. 

Jour 13 

Jour gris après la pluie d’hier : donc, un temps à escargots ! Ils ne sortent de jour que lorsque le temps est très humide.  Je vais te donner deux petits travaux à faire. D’abord, à partir de cette planche photos où sont réunis les principales espèces d’escargots qu’on peut observer facilement, trouve le nom de l’espèce d’escargot que tu as vu. Clique sur l’image pour l’agrandir.

Cette planche d’images vient du site Vigie-nature école ; ton second travail sera d’aller sur leur site très intéressant en cliquant sur ce lien et va regarder la partie « A propos des escargots ». 

De ton côté, tu m’as envoyé avec la photo une jolie comptine :

Petit escargot portait sur son dos sa maisonnette

Quand il pleut dehors, il est tout heureux : il sort sa tête ! 

Là , il ne devait pas être très heureux car sa tête est rentrée !  

Jours 14 et 15

Tu te souviens de la photo de l’abeille butinant un pissenlit (jour 8 ci-dessus) ; là, ta photo permet de bien voir la « fleur » du pissenlit. En fait, ce que l’on prend pour UNE fleur est un groupe de centaines de petites fleurs très serrées les unes contre les autres. Chaque languette jaune que tu vois correspond à une fleur ! C’est ainsi que chacune de ces mini fleurs a donné une graine avec son petit parachute dans la boule que tu as photographiée : as-tu soufflé dessus pour les faire s’envoler ? On voit juste derrière les feuilles très découpées : on surnomme le pissenlit « dent-de-lion » à cause de la forme de ses feuilles. 

Deux plantes nouvelles. D’abord une avec ses feuilles en parasol. Remarque les nervures qui partent toutes du même point comme les doigts d’une main ou une patte de canard : on dit qu’elles sont palmées. Je t’ai fait un petit dessin : tu peux en faire de ton côté en plus des photos et me les envoyer ? Il s’agit d’une plante cultivée ornementale : une mauve de Mauritanie (voir la chronique sur les mauves sauvages) qui ressemble un peu aux grandes roses trémières de la même famille (voir la chronique). Protège-la bien car quand elle va fleurir, elle va attirer des insectes butineurs ! 

L’autre avec des feuilles un peu en forme d’as de pique ; si tu les as touchées, tu as senti qu’elles étaient épaisses et dures comme du cuir et très lisses. C’est du lierre, celui qui grimpe sur les murs. Je vais te demander un petit travail à faire : dessine moi une des feuilles en entier avec la queue et les nervures en t’appliquant bien et tu la photographies pour me l’envoyer.  

Jour 16

Une journée 100% animale ! 

Une jolie plume de pigeon : pigeon domestique sans doute car il y en a plein près de chez toi. Je t’ai fait un dessin avec quelques légendes pour expliquer comment est faite une plume. Les barbes (regarde sur le dessin) sont tenues entre elles par des crochets minuscules : c’est pour cela que tu peux les séparer et les recoller si tu lisses la plume. C’est une plume des ailes, une rémige comme disent les scientifiques.

Evidemment tu as reconnu une coccinelle. Mais savais-tu qu’il existe en France plus de cent espèces différentes de coccinelles avec chacune un nom différent. Celle-ci, une espèce très commune, est la coccinelle à sept points. Tu peux compter : 3 points sur chaque côté (donc 6 au total) et un au milieu, presque double mais qui ne compte que pour un. Le nombre de points n’a rien à voir avec l’âge de la coccinelle : elle ne vit que quelques mois et naît avec 7 points ! Comme ta photo était très nette, j’ai pu zoomer et l’agrandir ce qui permet de voir plus de détails. Sur le côté, il y a une traînée noire curieuse : je ne sais pas ce qui lui est arrivé ; on dirait qu’un des points noirs s’est décoloré ? 

J’ai rentré ton observation sur le site internet Faune Auvergne qui recense plein d’espèces animales sauvages de la région : ainsi, tu participes à la connaissance de la faune de l’Auvergne ; on sait maintenant que cette espèce de coccinelle est présente dans ton quartier ! On appelle celà des sciences participatives (tu participes à la science).

2ème semaine d’Avril

Ah, une plante très intéressante : une plante grimpante, le pois vivace. Il possède des « tortillons » enroulés ou vrilles : ça lui sert à s’accrocher à des tiges ou des objets en les enroulant autour. Place un bâton contre cette tige ; attends quelques jours et tu verras les vrilles « saisir » le bâton : elles s’allongent et quand elles touchent le bâton, elles s’enroulent ! … Comme un animal : tu vois que les plantes ça bouge aussi ! En plus, le pois vivace a des « ailes » sur ses tiges : tu les vois ?

14 avril. Chic, un papillon : belle occasion d’apprendre un peu à identifier une espèce. Il s’agit d’une piéride, papillon aux ailes blanches avec sur le dessus des ailes du haut,, un triangle noir dans le coin. Il y a deux espèces différentes qui se ressemblent : la piéride de la rave et la piéride du navet. Dans la nature, elles savent très bien se reconnaître entre eux : les piérides de la rave ne se reproduisent pas avec les piérides du navet et vice versa. Par contre, nous humains, avons du mal à les distinguer ! Tes photos sont un peu floues mais c’est difficile de photographier un papillon qui bouge ; malgré tout, on va pouvoir l’identifier !

Il faut regarder les nervures du dessous des ailes du bas :  

– si les nervures sont entourées d’une poudre grise, c’est la piéride du navet

– si les nervures ne sont pas entourées de poudre grise, c’est la piéride de la rave.

Alors, qu’en dis-tu ? 

Maintenant, tu vas même pouvoir me dire si c’est un mâle ou une femelle : eh oui !

Il faut regarder le dessus d’une aile du haut :

– s’il y a un seul point gris ou aucun point gris : c’est un mâle

– s’il y a deux points gris : c’est une femelle. 

Regarde bien sur tes photos : on peut le voir ! Alors ? Bien, j’espère que tu as passé avec succès cette première épreuve du brevet de spécialiste des papillons !  

3ème semaine d’avril

17/04 Un délicat et minuscule insecte posé sur un bras ; on devine les, ailes transparentes relevées sur le dos : c’est un puceron ailé. Chez les pucerons, il existe des individus sans ailes et, à certains moments, des individus avec des ailes capables de voler et d’aller ailleurs … comme celui-ci !

Je profite de cette occasion pour te donner des nouvelles de « ton » arbre (celui qui porte une étiquette avec ton nom) dans notre jardin. Il vient de sortir ses premières feuilles : peut-être aurons nous des fruits cet automne ? Au fait, tu peux me rappeler son nom ?

20/04 De nouveau l’escargot petit-gris mais en gros plan cette fois : donc bonne occasion de découvrir comment est fait un escargot ! Il a une tête avec deux paires de tentacules (et pas des cornes !), une grande et une petite avec au bout un « oeil », tout au moins un organe qui perçoit des choses ; la peau est lisse et nue et n’est aps protégée par des poils : c’est pour çà que l’escargot ne sort que par temps humide.

22/04 Une belle rose de ton jardin pour fêter la journée de la Terre chère à ton papa ! Ne l’oublions pas notre chère Terre : elle a plus que jamais besoin qu’on fasse attention à elle !